Le géant chinois des véhicules électriques BYD se prépare à entrer sur le marché automobile canadien, une décision qui pourrait attirer un examen minutieux du gouvernement fédéral alors qu'Ottawa, la capitale du Canada, envisage d'imposer des droits de douane sur les importations chinoises de véhicules électriques. Des documents publics déposés fin juillet ont montré que des lobbyistes de BYD se sont enregistrés auprès des gouvernements fédéral et ontarien pour donner des conseils sur l'entrée de l'entreprise sur le marché, les nouvelles opérations commerciales et les tarifs potentiels à venir.

Bien que le calendrier et la méthode de lancement de BYD au Canada restent flous, des sources indiquent que l'entreprise a récemment rencontré des concessionnaires canadiens au sujet de l'établissement de concessions locales. BYD n'a pas répondu aux demandes de commentaires sur son déploiement au Canada, sa fabrication au Canada ou ses projets visant à aborder d'éventuels tarifs d'importation de véhicules électriques.

BYD a dépassé Tesla en tant que fabricant de véhicules électriques le plus vendu au monde en 2022, et il serait le premier grand constructeur automobile chinois à lancer des véhicules électriques pour passagers au Canada. La société a déjà établi une présence au Mexique, en livrant ses crossovers Yuan Plus et en dévoilant le BYD Shark.

BYD opère sur divers marchés mondiaux, notamment en Asie, en Europe et en Amérique du Sud, mais pas aux États-Unis, où les droits d'importation sur les véhicules électriques chinois ont récemment été augmentés. Le Canada en est aux derniers jours de son examen du soutien de l’État chinois aux constructeurs automobiles. Malgré d'éventuelles barrières commerciales, le plan actuel de BYD semble clair : accroître sa part de marché en Amérique du Nord.