Si vous utilisez le chiffrement complet du volume et que vous êtes bloqué sur l'écran de récupération BitLocker, la saisie de votre clé de récupération devrait reprendre le processus de démarrage. Microsoft indique qu'un correctif est en cours.

Le problème est imputé à la mise à jour de sécurité Windows de juillet 2024, publiée le 9 juillet 2024 pour Windows 11 (23H2, 22H2 et 21H2) et Windows 10 (22H2 et 21H2). Cependant, tous ceux qui ont installé la mise à jour n'ont pas vu leur PC démarrer dans l'écran de récupération BitLocker.

Comme Microsoft le reconnaît, l'activation du cryptage Windows dans Paramètres > Confidentialité et sécurité > Appareil est le principal coupable ici. "En raison de ce problème, vous pourriez être invité à saisir la clé de récupération de votre compte Microsoft pour déverrouiller votre lecteur", peut-on lire. La saisie de votre clé de récupération BitLocker devrait reprendre le démarrage. La société a suggéré aux clients concernés de récupérer la clé de récupération en se connectant au portail de récupération BitLocker avec leur compte Microsoft et en suivant les instructions de cette page Microsoft.

Microsoft enregistre automatiquement toutes les clés de récupération, mais la sauvegarde manuelle de votre clé de récupération BitLocker est toujours vivement recommandée par mesure de précaution. Le fabricant de Windows "travaille activement" sur un correctif, qui devrait être publié "dans les semaines à venir".

La prochaine mise à jour 24H2 modifiera considérablement les politiques de chiffrement de Windows 11. Au lieu d'être une fonctionnalité facultative, la mise à jour activera le cryptage BitLocker pour les nouvelles installations des éditions Pro et Home et les réinitialisations du système. L'activation du cryptage par défaut devrait mieux protéger les données des utilisateurs des regards indiscrets et les sauvegarder en cas de vol de données.

Microsoft a récemment laissé entendre qu'il pourrait restreindre l'accès au noyau dans Windows 11 à la suite de l'incident Crowdstrike, qui a mis hors service des millions de machines gouvernementales et d'entreprises à travers le monde après qu'une mise à jour de sécurité bâclée ait cassé les choses. Linux et macOS ne permettent pas aux applications de modifier le noyau, ces systèmes n'ont donc pas été affectés.

La société affirme qu'elle ne peut pas simplement isoler le noyau Windows comme Apple l'a fait avec macOS en raison de son accord de 2009 avec la Commission européenne donnant aux développeurs le même niveau d'accès au système que Microsoft. Bien que Microsoft autorise les pilotes de noyau tiers, les extensions système sur macOS s'exécutent dans l'espace utilisateur, ce qui signifie qu'elles ne disposent pas de privilèges au niveau du système qui pourraient arrêter l'ensemble du système en cas de panne.

Source : Microsoft